lundi 5 mars 2012

la pauvreté amère



ME TENIR COMPAGNIE

J’habitais  dans un quartier pauvre, mon père faisait du bricole, il gagnait 50 dollars/mois ; ma mère  travaillait chez une famille étrangère ; nous raméne  de belles  nourritures  , nous ramène de quoi  manger, du fromage coupé, flacon de confiture à moitié rempli, des demis petits pains au chocolats des gadgets , des jouets , parfois même  des meubles abimés .  La pauvreté de toutes ses couleurs  nous compagne, nous conduit de pire en pire, j’étais écolier  parmi les meilleurs éléments de la classe et pourtant je n’ai pas les moyens que mes collègues en avaient, mes circonstances  me poussaient à fuir de la réalité, il m’est arrivé un jour que je venais perdre mes chaussures, rien ne m’empêche d’aller à l’école à pieds -nus  tout le monde se moquait de moi , la directrice de l’école m’avait renvoyé , à vrai dire je me sentais marginalisé ,j’avais dix ans , je pensais à quitter l’école ,du moment que personne ne pense à moi , c’est ici que je commençais à goûter  une pauvreté amère .


Bitter poverty
KEEP ME COMPANY

I lived in a poor neighborhood, my father was doing odd jobs, he earned $ 50 / month, my mother worked in a foreign family, brings us some nice food, brings us to eat, cut the cheese, half bottle of jam filled, running backs buns chocolate gadgets, toys, evenfurniture damaged. Poverty in all its colors we partner, we are led from bad to worse, I was a schoolboy among the best in class and yet I have not the means that my colleagues had, my circumstances were pushing me to flee the actually, I happened one day that I had lost my shoes, nothing prevents me from going to school barefoot everyone was laughing at me, the school principal had sent me in truth I felt marginalized, I was ten, I thought to leave school, as long as nobody thinks of me, this is where I began to taste a bitter poverty.

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